NOTRE vision du développement de la commune


Après des décennies de développement et de consommation à outrance la tendance générale est à l'économie d'espace, économie financière et la tendance est au BIO, au respect de l'environnement, à la valorisation de l'existant, à la deuxième vie des choses.

La planète en a conscience mais il est vrai que la démarche est difficile et les mauvaises habitudes bien encrées. Il est plus simple et moins couteux de prendre un terrain vierge de tout et de bâtir, plutôt que de trouver une deuxième affectation à un vieux bâtiment.

 

A notre niveau que voulons nous pour nous et pour nos enfants ?

Nous faut il encore plus de constructions, plus de béton ? Quand les villes rétablissent des jardins dans la ville en remplacement de bâtiments ou cherchent des solutions en remplacement  des feux tricolores, nous parlons d'en installer. Les projets sont ils en phase avec les besoins et avec notre époque?

Les familles viennent s'installer dans notre commune car il y a une certaine qualité de vie, de tranquillité et d'espace. Nous avons des infrastructures qui nous permettent de voir grandir nos enfants dans cette qualité et ce paysage . Faut il toujours plus ? plus d'habitants, plus d'élèves pour remplir l'école, plus de constructions, pour finalement quoi de plus?

Les infrastructures ont été réalisées pour répondre aux besoins des habitants et aujourd'hui on nous explique qu'il faut remplir les classes pour conserver les niveaux, mais jusqu'à quand?  Notre territoire n'est pas extensible et force est de constater que de manière récurrente nous serons confrontés à cette variable qui fluctue. Ces infrastructures qui devaient être à notre service,  aujourd'hui nous en sommes tributaires.

Nous sommes persuadés que le problème de remplissage de nos stations ne réside pas dans le fait de construire toujours plus de lits, mais plutôt dans l'utilisation optimisée de ceux que nous avons.

La plupart d'entre eux sont obsolètes car vieillissants et par voix de conséquence notre clientèle s'oriente vers d'autres biens plus récents. Allons nous continuer à construire et bétonner pour apporter la réponse à notre clientèle, ou alors, et c'est l'option que nous aurions choisie , organiser un chantier d'envergure pour rénover notre parc en partenariat avec les propriétaires. Nous pourrions ainsi proposer mieux sur la même emprise.

 

Nous ne disons pas qu'il ne faudra pas, dans les années a venir construire, nous disons qu'il n'y a aucune urgence à bâtir et surtout nous ne comprenons pas cette course effrénée à construire rapidement. Pour quel dessein?

 

Nous devons avant toute chose, cultiver notre jardin avant de l'agrandir.

 

De quoi avons nous besoin en priorité:

D'une maison du tourisme?  de logement en accession à la propriété? d'un immeuble sur la place des Aravis? 

Non. Nous avons besoin de parkings. C'est la priorité si l'on veut réaliser un centre des Carroz sans voiture, et ce n'est certainement pas de vendre les différents biens communaux, actuellement à usage de parkings,  à des fins de réalisation de lits froids.

 

Le temps est venu à la réorganisation, à l'entretien, à la rénovation. Remettons notre commune "au carré", remplissons au maximum l'existant,  puis nous pourrons faire le point sur le nécessaire à réaliser.  Définissons un objectif à atteindre collectivement, avec nos goûts et ceux de nos clients, avec nos besoins et ceux de nos clients, à 5, 15, et 30 ans voir plus.

Trouvons notre identité et arrêtons de dupliquer ce qui marche chez nos voisins. Trouvons nous enfin une identité et écrivons un cahier des charges qui nous permettra de suivre le cap. Chalets ou immeubles? prairie ou bitume ? quantité ou qualité?

 

 

Notre façon de penser la commune est simple, et une gestion en bon père de famille s'impose naturellement à nous.

Nous vous expliquerons chaque projet, et pour ceux qui n'ont pas notre approbation, nous vous donnerons nos axes de substitution.

 

 

 

 

                                            Vos Elus de l'Opposition